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Trajectoire sportive, énergétique et martiale :
Cité interdite / Pékin |
Lionel débute en 1982 la pratique des arts martiaux par le Karaté Shotokan qu'il enseignera à partir de 1990. La pratique du Karaté induit essentiellement le développement et l'utilisation de la résistance physique et de la force musculaire.
Pour aller plus loin dans l'étude du mouvement corporel, Lionel se penche au cours de cette période "externe" sur le versant plus "interne" du corps, en explorant d'abord des techniques de conscience corporelle, de relâchement et de gestion du tonus musculaire.
Puis il découvre les arts énergétiques en 1992 par la pratique du Tai Chi Chuan et du Chi Gong qui lui offrent les clés "internes" du "corps mouvement-énergie", par la méditation en mouvement et l'utilisation du souffle interne lors des enchaînements. Il redécouvre alors la richesse du dialogue avec le corps, ainsi réconcilié avec sa fonction essentielle de communication avec soi et les autres.
Lionel participe au développement national de la pratique du Tai Chi Chuan et du Chi Gong en étant d'une part élu Secrétaire du Comité Régional Ile de France _de 2000 à 2003, puis comme administrateur jusqu'en 2006_ de la FTCCG (Fédération Tai Chi Chuan & Chi Gong), rebaptisée aujourdh'ui FFWAEC (Fédération Française de Wushu et Arts Energétiques Martiaux Chinois), puis d'autre part en étant salarié de cette même fédération.
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C'est la synthèse de ces années de pratiques et d'expériences que Lionel propose depuis 1999 au travers de ses cours, accessibles à tous sans limites d'âge, chacun y puisant le meilleur en fonction de ses possibilités et de ses besoins spécifiques du moment.
Témoignage (texte complet dans "Plumes et Pinceaux") :
" J'ai fait la connaissance du TaiJi aux trois pignons de la forêt de Fontainebleau à l'endroit où le sable se mélange avec la pierre, où le souffle chargé de l'odeur des pins s'engouffre et tourbillonne le long des collines… Inspirer calmement et se laisser remplir de ce souffle naturel… Sentir la densité de l'air avec ses mains, son corps, sa peau...
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Faire partie d'un tout ou rien n'est dissocié, ou rien n'est cloisonné, où tout est inter-relation. Dans ce tout, l'infiniment dérisoire influence le global telle l'infime lueur d'une bougie occupant l'espace de la pénombre. C'est l'image d'une conception holistique du fonctionnement humain, ou tous les aspects de l'organisme sont interconnectés et interdépendants, et où ce même organisme entretient des relations réciproques et permanentes avec son environnement naturel et social.
 
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Dans l'attente d'un signal du corps, selon les schémas de notre culture occidentale (analyse fragmentée du geste, compréhension de l'organisation spatiale…) les voyageurs que nous sommes avons toutes les chances de passer à côté de ce que nous pouvons trouver.
A trop y réfléchir, on prend le risque de ne rien trouver. Au contraire, mettre l'accent sur le ressenti, se dépouiller du souci de parvenir à une fin, peut permettre, par ce lâcher prise, de retrouver à l'intérieur de soi-même l'énergie qui y sommeille. "
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